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TERRA NUMERICA : le numérique au service du citoyen Le projet Terra Numerica s’inscrit comme un projet structurant du pôle Cap Digital Paris Région. Projet coopératif sur la numérisation des territoires et de leurs ressources, il vise à développer la valorisation multimédia de ces informations. « Engagé et animé par l’établissement Thalès de Cergy-Pontoise, au coeur du Val d’Oise, Terra Numerica est un ensemble de technologies appliquées à la vie des citoyens pour les préparer à vivre dans les villes du futur, explique Hervé Rochard, responsable au sein du groupe Thalès. L’image de synthèse numérisée et animée est la clé de tout le dispositif. Elle permet d‘obtenir une représentation geospécifique des villes (même à l’échelon de Paris ou de l’agglomération de Cergy-Pontoise qui sont de taille identique) puisque chaque m2 est numérisé par avion. » Avec Terra Numerica, un industriel qui cherche à s’implanter dans le Val d’Oise ou par exemple au coeur de son agglomération Préfecture, Cergy-Pontoise, a tous les atouts en main. Il pourra observer, virtuellement, sur la maquette électronique animée de toute l’agglomération, le site le plus adapté à la rentabilisation de ses affaires (accès, transports, etc.), à ses besoins industriels (rejets, déchets, ...) mais aussi à ceux de ses salariés avec une prise en compte des exigences humaines et des critères de développement durable. Tout est passé au crible : le bruit, la pollution, le taux d’ensoleillement ou de pluies qui sont simulés en images à partir d’une cartographie, bien réelle, elle, puisque créée à partir de photos des sites existants. Porté par la volonté du groupe Thalès qui fabrique des simulateurs de vols dans son établissement du Val d’Oise, avec ses partenaires du pôle Cap Digital Paris Région, ce projet implique non seulement des laboratoires d’écoles d’ingénieurs comme l’ETIS et l’ENSEA mais aussi des PME-PMI qui collaborent avec Thalès. Il ouvre la porte à de multiples utilisations comme la gestion du transport et l’aide à la navigation, la sécurité civile et les risques environnementaux et, plus ludiques la muséographie et les services d’information culturels et touristiques.
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DES INGÉNIEURS EXPERTS DANS LEUR SPÉCIALITÉ La Semaine de la Recherche et de l’Innovation en Val d’Oise qui se tient chaque année en Val d’Oise est souvent l’occasion pour les chercheurs du département de présenter aux entreprises leurs projets à travers des conférences ou des tables rondes. L’EPMI* et l’ITIN se prêtent fréquemment à ce genre d’exercice.
Prévenir les dangers des transformateurs électriques L’EPMI travaille dans le domaine de la protection anti-incendie des matériels de puissance. Les transformateurs sont considérés comme les éléments les plus dangereux dans les installations électriques. Plusieurs experts prévoient même une augmentation de pannes de 1 à 2% dès 2008. Moumen Darcherif, directeur de L’EPMI, évoque, à titre d’exemple, un état des risques et propose des solutions. Des études et des quantifications des phénomènes résultant d’un défaut électrique ont été effectuées dans ce sens. L’EPMI développe, entre autres, un modèle multiphysique de transformateur.
L’apport des nouvelles technologies (comme la Réalité Virtuelle) dans les services à la personne Florent Michel, ingénieur Réalité Virtuelle à l’ITIN, travaille par exemple sur les bénéfices des nouvelles technologies apportées à la pratique de la médecine ; il démontre les bienfaits apportés à la vie des citoyens - y compris les personnes âgées ou en perte d’autonomie - à travers des services en ligne mis en place par l’ensemble des services administratifs d’une municipalité.
*EPMI : École d’Électricité, de Production et des Méthodes Industrielles
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