
Le CEEVO, l'Agence de Développement et d'Attractivité des territoires du Val d'Oise, a échangé, le 22 octobre dernier, avec Baki Maneche, Avocat Associé au Cabinet Ferdowsi Legal & Tax, partenaire du CEEVO sur des opportunités d'affaires avec le Moyen-Orient, en présence de Majeb Mansour, porteur du projet Agricity, proposant un concept global d'écosystème agricole intégré.
L'occasion d'une réunion de travail autour de visions complémentaires de l'agriculture du futur, après une présentation par le CEEVO de la stratégie engagée pour accompagner la structuration d'un pôle d'excellence autour des productions et technologies agroalimentaires dans le département et en particulier sur le site stratégique du Triangle de Gonesse, situé entre les aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget. Cette ambition s'inscrit en cohérence avec le projet Agoralim développé par la Semmaris sur le territoire du Val-d'Oise (www.agoralim.fr).
L'opportunité également d'une présentation du projet Agricity, orienté vers le Sultanat d'Oman, qui porte une ambition d'innovation sous la forme d'un écosystème agricole intégré. Agricity se distingue en effet par une approche holistique unique, intégrant l'ensemble de la chaîne de valeur agricole, avec un hub de cultivation diversifié autour d'une agriculture traditionnelle et de cultures à haute valeur ajoutée, mais aussi en intégrant des productions horticoles (fleurs premium pour l'export), une apiculture intelligente avec ruches connectées, l'aquaponie et lhydroponie (réduction de 70% de la consommation d'eau), la myciculture (champignons alimentaires et médicinaux), l'algaculture (biocarburants et protéines) et la production de protéines cultivées en laboratoire et d'alternatives végétales.
Les échanges ont permis également d'évoquer les orientations du projet Agricity concernant la création de Centres R&D et laboratoires de pointe autour du développement de cultures résistantes à la sécheresse et aux sols salins, de la recherches en biotechnologie et génie génétique (CRISPR) pour l'adaptation aux climats arides, mais aussi de l'innovations en sécurité alimentaire et pour la qualité des produits, ainsi que pour l'amélioration des rendements apicoles et la préservation florale. Parallèlement, un tel projet intègre des infrastructures de transformation et de packaging : Usines automatisées solaires (réduction de 30% des coûts énergétiques); Systèmes de tri, nettoyage, filtration et conditionnement; Packaging intelligent biodégradable avec traçabilité QR code; ainsi que l'ambition d'une réduction de 40% des déchets d'emballage, grâce à l'innovation R&D. En outre, le recours à des technologies de rupture est envisagé : Agriculture de précision pilotée par IA (optimisation des rendements de 30%); Robotique pour la plantation, récolte et tri; IoT et capteurs intelligents pour monitoring en temps réel; Fermes verticales et serres intelligentes à climat contrôlé (augmentation des rendements de 50%); et recours aux énergies renouvelables couvrant 80% des besoins.
Les discussions ont enfin été l'occasion d'évoquer d'éventuelles opportunités de synergies portant sur des transfert d'expertise et d'innovations en agritech et agroalimentaire, des partenariats en R&D pour l'agriculture durable et les systèmes de culture en environnements contraints, des capacités d'investissements autour du pôle du Triangle de Gonesse et du projet Agoralim, et des coopérations pour le développement de filières d'excellence dans l'alimentation du futur.
Des échanges qui illustrent l'intérêt et le potentiel d'échanges internationaux pour contribuer à l'accélération de l'innovation agricole et alimentaire, face aux défis de sécurité alimentaire et de durabilité environnementale.





