Source : La Semaine de l'Ile-de-France
L’entreprise, créée en 1828 et spécialisée dans les essais, l’inspection, l'audit, et la certification, s’est offert un outil ultra moderne à Cergy. Challenge relevé pour Bureau Veritas. Ses laboratoires franciliens, basés depuis une trentaine d’années à Saint-Ouen-l’Aumône, ont déménagé à quelques kilomètres de là, boulevard de la Paix, à Cergy. L’entreprise, créée en 1828 et spécialisée dans les essais, l’inspection, l'audit, et la certification, s’est offert un outil ultra moderne s’étendant sur 3 000 m² répartis entre deux bâtiments.
Il a été inauguré ce 15 octobre dernier : “Le déménagement s’est opéré il y a quelques mois sur une durée de quinze jours, mais, il a fallu du temps pour que le site soit totalement opérationnel”, asouligné Agnès Picard, directrice communication France au sein de Bureau Veritas.
Il faut dire que le matériel déménagé, dédié principalement aux analyses dans le domaine de la métallurgie et de la qualité de l’air intérieure, a demandé une attention particulière. “Les appareils de mesure ont été relancés au fur et à mesure, après avoir été étalonnés. Le passage d’organismes accréditeurs a également été nécessaire pour assurer que nous réalisons nos prestations toujours dans les mêmes conditions”, adétaillé Muriel Hendrickx, chargée de communication et marketing au Bureau Veritas.
250 collaborateurs à Cergy
Une cinquantaine de personnes travaillent au sein des laboratoires, mais le site regroupe également les activités inspection et certification. Ce pôle d’excellence compte ainsi 250 collaborateurs au total et a nécessité un investissement de deux millions d’euros. Une proximité qui donne les moyens aux services de travailler en synergie pour répondre aux besoins des clients issus de secteurs d’activité très variés.
“Par exemple, nous mesurons des pollutions chimiques émises par des pièces dans leurs conditions d’utilisation. Cela peut concerner des pièces d’habitacle automobile comme du mobilier ou des matériaux de construction, des produits d’entretien”, a illustré Muriel Hendrickx. Des informations essentielles et souvent obligatoires pour les entreprises. En effet, ces données doivent, dans certains cas, être retranscrites sur les produits. C’est le cas avec les étiquettes “émissions dans l’air intérieur”, allant de A+ à C, pour les peintures. Les laboratoires analysent également les émissions de formaldéhyde des appareils électroménagers en plastique.
Des tests en laboratoire et sur site
Concernant le secteur métallurgique, de nombreux tests mécaniques et chimiques sont pratiqués. “Nous identifions les propriétés physico-chimique, mécaniques et de structures des matériaux”, poursuit-elle. Et ce, avec des enjeux de sécurité forts, notamment dans les domaines de l’automobile, l’aéronautique, le spatial ou le nucléaire. “Nous réalisons également des essais sur site”, poursuit la chargée de communication. Ils regroupent tant la qualité de rejets d’eau, que d’air et de gaz.
“Nous sommes aussi amenés à utiliser des drones pour inspecter des cuves pour identifier des fissures ou des cassures“. Mais les domaines d’intervention du pôle de Cergy ne s’arrêtent pas là : mesure de l’exposition à la lumière bleue, inspection de panneaux photovoltaïques... Le groupe, qui réalise un chiffre d’affaires de six milliards d’euros dans le monde et emploie 10 000 personnes en France, n’a pas fini de tester, inspecter et certifier !