Source : Les Echos
Le Conseil départemental du Val d'Oise renforce sa politique de préservation de la biodiversité en achetant 40 parcelles supplémentaires dans ses espaces naturels sensibles.
Acquérir des forêts et des étangs pour créer des parcours tout public au coeur de la biodiversité. Lors de la séance du 28 mars dernier, le conseil départemental du Val-d'Oise a voté l'acquisition de quarante parcelles pour agrandir ses espaces naturels sensibles (ENS) et renforcer son action en faveur de la préservation de la nature.
La butte de Marines, les marais de l'Aubette de Meulan, les bois et marais du Gouy... Autant d'ENS qui sont agrandis pour six hectares et rentrent dans le giron du département. «
Ces sites de réserve de biodiversité de la faune et de la flore sont importants car participent à l'attractivité du territoire du Val-d'Oise », souligne Céline Villecourt, vice-présidente déléguée à l'environnement et au développement durable.
Des interventions à plusieurs vitesses
Au total, le département a la maîtrise de 700 hectares d'espaces nécessitant une protection particulière grâce à des aménagements. Ce sont surtout des parcelles abîmées où des arbres sont replantés et des prairies renaturées. L'entretien écologique et l'aménagement pour l'accueil du public dans les 27 ENS du département représentent une somme de 478.000 euros. Les nouvelles acquisitions représentent, elles, un investissement de 257.000 euros. L'ensemble de ces opérations est financé par les produits de la taxe d'aménagement.
Mais en parallèle de ces nombreux petits travaux, le département poursuit un projet d'une autre ampleur : la création d'un véritable sanctuaire de biodiversité sur l'île d'Herblay-sur-Seine. Raillée par certaines associations écologistes pour son interventionnisme, cette opération illustre le rôle proactif que veut jouer le département avec d'importantes interventions humaines.
L'autre grand projet du département vise à modifier la topologie de l'étang des Aulnes sur la petite commune de Montgeroult. La superficie du plan d'eau doit être réduite et des milieux humides doivent être créés en aval. Tout un parcours pédagogique doit être créé dans la foulée. Et des moyens importants y sont alloués. Ces deux projets bénéficient d'une enveloppe de 2,46 millions d'euros pour l'année 2025.