
Source : Les Echos
Le département vient d'adopter une nouvelle feuille de route en matière de protection de la biodiversité pour les dix prochaines années. De nouveaux espaces naturels sensibles seront préservés.
Acquisition de forêts et d'étangs, création de sanctuaires de biodiversité, parcours pédagogiques... Au cours des dix dernières années, le département du Val-d'Oise a multiplié les initiatives en faveur de la préservation de la biodiversité. Lors de l'assemblée du 28 novembre, les élus ont adopté leur nouvelle feuille de route pour la période 2025-2034
Au total. ce sont 15 obiectifs déclinés en 36 actions dans les domaines de la préservation et la conquête d'"espaces naturels sensibles", 'amélioration de l'accès au public à ces espaces et une meilleure prise en compte de la piodiversité dans les politiques publiques des communes. Ces dernières années, le département a acquis neuf espaces naturels sensibles pour porter leur total à 59, répartis sur 92 communes.
Poursuivre les efforts
Ces politiques publiques ont représenté un investissement financier important pour la préservation de ce patrimoine vert et l'entretien des quatre forêts départementales. Sur la période 2015-2023, plus de 5 millions d'euros ont été investis sur ce volet environnemental.
Des avancées unanimement saluées par les élus locaux de tous bords. "Le bilan est positif et le travail est bien engagé", a commenté pendant es débats Pascal Bertolini. conseiller départemental d'opposition écologiste. "La stratégie que vous présentez a des aspects extrêmement positifs concernant la protection des sites mais elle ne peut pas être limitée à cela, et on reste inquiet sur le financement à moyen terme", a-t-il ajouté.
"Une stratégie en faveur de la biodiversité devrait lutter contre l'épandage des pesticides. Il y a des leviers d'action auprès des chambres d'agriculture que nous n'actionnons pas, notamment pour encourager le bio", a suggéré Pascal Bertolini, alors que le département est à la peine sur la production de bio dans la région. "Cela ne relève pas de nos compétences mais nous oeuvrons dans ce sens car nous accompagnons les agriculteurs et tous les projets qui concourent à la protection de la biodiversité pour réduire l'usage des pesticides", s'est défendu Céline Villecourt, vice-présidente déléguée à l'environnement et au développement durable.






